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Les finalistes du Luxembourg Art Prize

Liste des finalistes du Luxembourg Art Prize 2024

Groupe 1

Agata Borowska

▸ 50 ans, Pologne, Techniques mixtes sur papier
"Je peins et dessine, mais c’est à travers le collage que je m’exprime le plus souvent. Cette technique exige patience et tranquillité, m’offrant ainsi une forme de méditation et un dialogue intérieur. Je commence par sélectionner deux ou trois éléments qui serviront de base à l’œuvre. Mon inspiration naît des couleurs, des formes et des textures des matériaux, surtout de papiers de magazines colorés. J’aime aussi puiser dans mon amour des jardins botaniques, des fleurs exotiques, de la mer et des îles désertes pour composer un paradis imaginaire, une échappatoire qui invite à voyager au-delà du quotidien."

"Sans titre", 2023, Collage analogique, papier, 29,7 x 21 cm (12 x 8 in.)

DIGIGLA

▹ 30 ans, Japon, Photographie et IA, 2ème participation
"Je suis graphiste et maquilleur numérique, et dans mon travail quotidien, je fréquente souvent des plateaux de tournage pour des affiches et des séances photos de magazines. Cependant, avec l'évolution rapide des technologies d'IA, je sens que notre secteur traverse une transformation majeure. L'IA ouvre de nouvelles possibilités créatives et redéfinit notre façon de travailler. Dans la création de portraits, j'intègre activement l'IA, qui m'offre des moyens d'expression impossibles à atteindre avec le maquillage traditionnel. Ainsi, je peux explorer de nouvelles formes de beauté, en mêlant réalité et imaginaire, pour produire des visuels uniques et percutants."

"Sans titre", 2024, art numérique, 42x42 cm (16,5 x 16,5 po)

Maud Escudier

▸ 26 ans, France, Arts Décoratifs (Textile)
"Je cherche à créer une alternative aux fibres textiles issues de cultures intensives en utilisant l'Allo, une variété d'ortie himalayenne. Cette plante envahissante, récoltée de manière durable au Népal, ne nécessite ni pesticides, ni irrigation, et enrichit les sols. J'explore les différentes qualités de fils d'Allo, aux textures naturelles et imparfaites, pour en révéler la beauté par des teintures naturelles issues de cultures biologiques. À travers ma collection Alternatives urticantes, je propose un textile végétalisé, symbolisant une résistance à l'agriculture industrielle. Mon objectif est d'évoquer un retour à la diversité et de promouvoir une vision punk de l’ensauvagement, essentielle pour un futur écologique."

"Tissage en jachère", 2023, Tissage : Allo fibre textile sauvage et Chanvre Suisse en culture biologique et teintures naturelles de réséda, cochenille et feuilles d'indigo fermentées, 46x68 cm (18x27 in.)

Jaakko Heikkilä

▹ 68 ans, Finlande, Photographie
"Je suis un artiste visuel, fasciné par l'eau et sa relation profonde avec l'humanité. J'ai commencé ma carrière dans la vallée de la rivière Tornio, à la frontière entre la Finlande et la Suède, où ma culture a inspiré mes premières œuvres. Au fil du temps, mes projets ont exploré la vie des minorités, souvent en marge ou confrontées au changement : les Arméniens, les Pomors, les Vlachs, les Afro-Américains de Harlem, et bien d'autres. L'eau est au cœur de mes créations : elle symbolise la vie, la beauté, la lenteur, et la lumière naturelle, que je capture sans artifice, recherchant une pureté visuelle intemporelle."

« Miroir de l'Eau 1, Venise », 2010, Impression couleur numérique, dimensions variables

Shino Hirata

▸ 50 ans, Japon, Peinture
"Je suis une artiste qui crée sans me limiter aux formes ou aux lieux, explorant l’abstrait, l’illustration et les fresques murales. J’aspire à combiner mes connaissances académiques et mes réflexions personnelles pour donner forme à mes œuvres. Mes thèmes récurrents incluent les plantes, la vie et les cartes. Par exemple, quand je travaille sur une carte, j’explore les strates géologiques et les cartes anciennes, puis j’intègre ma propre vision. Mes créations, souvent inspirées par la division et la régénération, sont une célébration de la vie elle-même. Je suis profondément marquée par la résilience des plantes, source d'inspiration et de respect infini."

"La peau des plantes", 2019, Gouache acrylique et huile sur toile, 145 x 112 cm (57 x 44 in.)

Thibault Laget-Ro

▸ 48 ans, France, Peinture, 9ème participation
"En 2011, inspiré par le printemps arabe et les mouvements de révolte en Afrique du Nord, j'ai commencé à peindre les luttes, les exodes et les rêves d’ailleurs. Ce travail, étalé sur une décennie, reflète les plages grecques et espagnoles, où se croisent tourisme de masse et migrations clandestines. En 2019, l’« épopée » des migrants d’Amérique centrale vers les États-Unis a fait écho à mon travail, désormais centré sur ces travailleurs agricoles, exploités dans un rêve devenu piège. Mes dernières œuvres, comme « L’arbre bonbon », évoquent un Jardin d’Éden mythique, où liberté et oppression se confrontent."

«L'Arbre Bonbon», 2022, Acrylique et uniquement pinceaux, 150x150 cm (59x59 in.)

Juan Pixelecta

▹ 54 ans, Espagne, Photographie
"Je suis photographe, passionné par la capture d’instants uniques et par la création d’images inédites. Mon parcours m’a mené des montagnes du nord de l’Espagne aux paysages féériques des Alpes et de l’Islande, où j’ai développé une technique particulière : la double exposition en forêt brumeuse. Pendant trois ans, j’ai affiné cet art, jouant avec les contrastes de températures et d’ambiances, notamment dans ma série "Digital Mist I". En utilisant les brumes froides du printemps dans la forêt d’Urbasa, j’obtiens des effets picturaux qui mêlent réalité et magie, une approche poétique qui révèle toute la puissance mystérieuse de la nature."

"DIGITAL MIST I", 2023, Double exposition photographique avec différentes températures, dimensions variables

Bill Vincent

▹ 71 ans, Canada (Ontario & Québec), Peinture
"Préoccupé par le passage du temps, j'explore dans mon travail les thèmes de la vie et de la mort, mais aussi ceux de la renaissance, de la croissance et de la métamorphose. Mon expérience de graveur a nourri en moi un besoin de traverser les surfaces visibles, en les brûlant, en les mordant avec des acides, ou en les gravant avec des outils puissants. À travers ces actions, je tente de révéler ce que William Blake appelait "l'infini" caché derrière le visible. Dans ma série "7173" (2021), j'utilise la peinture acrylique, le collage et des techniques photographiques pour incarner cette quête."

"7173", 2021, Peinture acrylique sur papier Arches noirci à l'encre et brûlé avec collage, 86x56 cm (34x22 po)

Groupe 2

Azim F. Becker

▸ 33 ans, Allemagne, Sculpture
"Je travaille avec l’intensité du moment présent, mes sculptures surgissent de la réalité, bien qu'elles soient intemporelles et souvent surréalistes. À travers des œuvres comme 'Sprout'n Prop', je cherche à capturer l’effort de croissance et de libération. En tant qu'artiste à la peau foncée, je questionne comment les couleurs de peau influencent notre perception et si mes œuvres portent automatiquement un message politique. Mon approche reste ouverte, chaque spectateur projetant sa propre réalité. Dans 'Muckelig (Cozy)', une sculpture en silicone et textile, l’ambiguïté entre confort et tension amène chacun à explorer ses propres émotions et réflexions intérieures."

"Douillet", 2024, silicone, textile, 47x60x70 cm (19x24x28 in.)

Donatella Chiara Bedello

▹ 74 ans, Italie, Peinture
"Je suis née à Turin et, depuis mon enfance, l’art m’a toujours passionnée. Au fil des années, j’ai suivi divers cours de peinture, me spécialisant dans la peinture sur céramique et sur tissu. Dans les années 90, je me suis installée à Venise, où j’ai fondé et dirigé la première galerie d’art contemporain du Ghetto Juif, consacrant vingt-trois ans à promouvoir des artistes italiens et étrangers. Après cette aventure, je suis retournée à la peinture, fascinée par les vitrines colorées de New York, que je reproduis avec des détails minutieux en acrylique, pour immortaliser des souvenirs d’un passé désormais révolu."

« Épicerie Corner News », 2021, Acrylique sur toile, 60x80 cm (24x32 in.)

Raul Elizalde

▸ 66 ans, Argentine & USA (Floride), Peinture, 2ème participation
"Mon travail explore les tensions sociales à travers des images qui mêlent abstraction et figuration. En m’inspirant de photographies des années 1930-1940, je compose des récits qui mettent en lumière des thèmes de divisions et de conflits intemporels. Dans mon œuvre "The problem with being in charge", je représente une scène complexe où une personne est escortée par la police sous le regard moqueur de jeunes hommes, tandis qu’au fond, un juge semble présider une audience cruciale. Cette composition évoque des parallèles avec des situations contemporaines de tensions sociales et de justice, rappelant que les divisions profondes de la société traversent les époques."

« Le problème d’être responsable », 2024, Acrylique sur papier synthétique, 91 x 76 cm (36 x 30 in.)

Nourou Dine Ichola

▹ 62 ans, Sénégal, Techniques mixtes
"Artiste aux multiples facettes, je puise dans mon parcours d'architecte et de peintre pour créer une œuvre riche et éclectique. Mon travail s’articule autour d’une quête d’émerveillement et de plénitude, où chaque technique utilisée — huile, acrylique, gouache, stylo — est un moyen de traduire l’émotion. Récemment, j’ai intégré le tissu wax dans ma démarche, attiré par ses motifs vibrants et ses couleurs intenses. "Plénitude" en est l’expression : un collage où des carrés de wax, assemblés en une mosaïque géométrique, évoquent une profondeur méditative et un accomplissement total. Je cherche à faire émerger l’art de la matière et des textures, invitant le spectateur à une expérience immersive."

« Plénitude », 2024, collage, tissus, 120x60 cm. (57x24 in.)

Nalini Joshi

▹ 48 ans, Inde (Maharashtra), Peinture, 2ème participation
"La vie m’inspire par ses multiples nuances et surprises, se dévoilant chaque jour comme une nouvelle page vierge, prête à être explorée. Mon art, que j’interprète comme une fusion entre impressionnisme abstrait et réalisme, cherche à capturer l’essence des émotions humaines et à transporter le spectateur vers un espace intemporel de calme et de contemplation. Par l’utilisation de couleurs subtiles et de contrastes délicats, j’entrelace des éléments et des textures pour créer une atmosphère harmonieuse et apaisante. Mon credo : Embrasser la lenteur de la vie… ralentir, écouter, et contempler ce qui échappe souvent au regard humain."

«Symphonie III», 2021, Techniques mixtes et huile sur papier aquarelle 300 g/m², 76x56 cm. (30x22 po)

Renato Munhoz

▸ 59 ans, Brésil (São Paulo), Peinture, 4ème participation
"Je m'intéresse à la manière dont les images d'objets banals, tout comme les objets symboliques de nos sociétés, prennent sens à travers des significations altérées ou amplifiées. J'explore librement les contrastes et harmonies entre couleurs vives ou atténuées. Ma peinture est spontanée, presque gestuelle, utilisant de larges coups de spatule qui glissent sur la toile, animés d’une volonté de dialogue entre moi et l'image en formation. Dans The Cage (2020), réalisé en acrylique sur panneau de bois, la cage évoque la chambre et le désir de liberté, une invitation à l'âme à s'envoler vers l'éternité."

« La Cage », 2020, encre acrylique sur panneau de bois, 120x90 cm (47x35 in.)

Stefan Osnowski

▸ 54 ans, Allemagne & Portugal, Gravure
"Je suis un artiste visuel, travaillant principalement sur papier avec la technique de la gravure sur bois pour créer une esthétique ultramoderne et minutieuse. Je m’intéresse aux codes numériques pour exprimer des phénomènes tels que le temps, le mouvement et l’espace, explorant la convergence entre technologie et spiritualité. Mon œuvre, « CORDOAMA », est née d’un séjour au Portugal, où l’énergie brute des vagues m’a inspiré. Ce grand woodcut en bleu Phthalo capte un moment éphémère de la mer, où le temps et la transformation deviennent tangibles. À travers cette œuvre, je cherche à susciter une introspection profonde chez le spectateur."

« Cordoama », 2018, gravure sur bois à base d'huile sur papier; imprimée à la main, 150x315 cm. (59x124 in.)

Salvador C. Sierra

▹ 48 ans, Philippines, Peinture
"Je suis un artiste réaliste social, et j'aime créer des œuvres qui portent un message fort. À travers mon travail, j'aspire à toucher le spectateur pour influencer ses choix quotidiens, qu'il s'agisse de protéger l'environnement ou de réfléchir à son rôle au sein de la société. Mon œuvre sélectionnée, "To Whom It May Concern" (2019), réalisée en acrylique sur toile, est un cri d'alarme face à la destruction de notre planète. Elle illustre un globe déchiré, entouré de dessins d'enfants symbolisant les défis universels comme le réchauffement climatique et la pollution, et appelle chacun à préserver la Terre et toutes ses créatures."

"À qui de droit", 2019, acrylique sur toile, 122x91 cm (48x36 in.)

Groupe 3

Christine Enrègle

▸ 51 ans, France, Dessin
"Ma démarche artistique s’enracine dans le paysage comme matrice vivante, où chaque fragment recueilli, déplacé, transfiguré devient une essence, un souffle inscrit dans mes installations au Brésil. Depuis 2017, je dialogue avec le fusain sur toile de coton, traçant la métamorphose silencieuse des arbres, leur croissance intime, leur résilience infinie. Mes œuvres sont des passages vers le végétal, une interprétation charnelle où l'humain se perd et se retrouve. Dans cette époque marquée par l'ombre de l’anthropocène, j’embrasse une vision de réciprocité entre tous les règnes. Mon œuvre "Jardin botanique d’Ajuda, Lisbonne" révèle ainsi, dans l’organique d'un Ficus, la silhouette d’une féminité intemporelle."

« Jardin botanique d'Ajuda, Lisbonne », 2021, Fusain sur toile de coton, 150x80 cm. (59x31 in.)

Michael Gordon

▹ 34 ans, USA (Pennsylvanie & Texas), Dessin
"Dans ma pratique du dessin hyperréaliste, je puise ma motivation dans un désir profond de me connecter à l'expérience humaine de manière viscérale. Je souhaite offrir au spectateur ce bref moment de doute, l’interrogation sur la nature de ce qu'il voit : photographie ou dessin. Graphite et fusain me permettent de capturer les subtilités de la forme, de la lumière et de l’ombre, où chaque détail révèle la complexité des émotions et de la présence. Chaque œuvre devient un dialogue intime, une exploration de la beauté imparfaite, une quête de connexion et de maîtrise qui invite le spectateur à s’arrêter, contempler et ressentir."

"Submergé", 2023, charbon et graphite, 76x56 cm. (30x22 in.)

Margery Gosnell-Qua

▸ 62 ans, USA (New York), Peinture
"Je crée des toiles où figuration et abstraction s’entrelacent pour capturer l’essence du mouvement. La structure et la proportion sont mes outils pour insuffler une dynamique visuelle. Mon travail débute par des études de couleur et de forme sur le terrain, où je m’immerge dans mon sujet et m’efforce de saisir ce qui dépasse le visible : le son de l'eau, la texture du vent, le parfum salé. La diagonale, vivante et vibrante, guide désormais mes compositions, accentuant la sensation de mouvement. Dans la "Beach Series", j’ai travaillé d’après des aquarelles capturées sur place, puis exploré les détails et les nuances en atelier, étirant chaque sensation en larges huiles. Cette série célèbre chaque instant de présence, une quête pour faire surgir la matière du souvenir, où texture et couleurs s’imprègnent des réminiscences de lumière, de vent et de la chaleur des liens éternels."

« Jour du Travail au Quai 4 », 2023, huile sur toile, 168x208 cm. (66x82 in.)

Irina Jomir

▹ 41 ans, Moldavie & Norvège, Photographie
"Je suis photographe, et mon travail explore les émotions humaines et leur influence profonde sur les individus et la société. Je suis particulièrement attirée par les histoires de femmes, qui affrontent les complexités de la vie avec force et résilience. Chaque photo devient une narration visuelle, révélant les couches cachées de leurs expériences. Mes photographies cherchent à donner une voix aux émotions, sans imposer mon propre avis, pour éveiller l’introspection. À travers la lumière, les couleurs et les éléments naturels, je capture l’essence de l’humain. Mon objectif est d'inviter à la réflexion sur la capacité de chacun à façonner son propre destin."

„Destin“, 2023, Photographie. Certains éléments (le papillon et le scorpion) ont été photographiés séparément puis ajoutés en post-traitement. L'arrière-plan a été ajouté dans Photoshop et est composé de fragments de peintures. Dimensions variables.

Burcu Perçin

▸ 45 ans, Turquie, Peinture
"Je m'intéresse aux questions sociales et environnementales dans mon travail, des entrepôts abandonnés aux carrières de marbre, soulignant que ce n'est pas seulement la nature qui se perd, mais aussi notre avenir. À travers mon langage esthétique unique, j'explore les thèmes de la consommation et de la solitude individuelle, produits de la mondialisation et de l'ordre industriel. Mes œuvres mêlent passé et présent, intégrant des sculptures antiques dans des paysages artificiels créés par l’homme. Je travaille également la sculpture et la photographie, offrant une vision contemporaine des périodes de transition entre l’art grec et romain, comme dans ma toile "Transition Period", 2024."

"Période de Transition", 2024, Huile sur toile, 145 x 205 cm (57 x 81 in.)

SHIANGCC

▸ 35 ans, Taïwan, Sérigraphie
"Je suis illustratrice et mon art s’inspire de mon environnement, des questions sociales et de la culture qui m’entoure. Je cherche à utiliser l’art pour sensibiliser le public aux enjeux de société. J’ai développé une passion pour les filtres rouge et bleu, qui offrent des expériences interactives avec mes œuvres. Dans "Fake News" (2024), une sérigraphie, j’explore la propagation de fausses informations et la manière dont les filtres révèlent des messages différents. Mon objectif est d’inciter le spectateur à réfléchir aux diverses perspectives qui influencent notre perception du monde."

« Fake News », 2024, sérigraphie, peinture acrylique, 59,4 x 42 cm (23 x 17 po).

Fè - Federica Sutti

▹ 39 ans, Italie, Installation
"Mon travail artistique fusionne design et activisme, chaque projet devenant une plateforme pour réfléchir aux enjeux sociaux et environnementaux actuels. Avec une formation en design industriel, j’aborde mon travail comme un processus de transformation – des matériaux comme des idées – pour remettre en question les perceptions traditionnelles de la valeur, en lien avec les identités marginalisées et la durabilité écologique. La diversité humaine et la connexion émotionnelle sont centrales dans mon travail, notamment face à une technologie de plus en plus déshumanisante. Mon installation “Our Daily Bread” explore notre empreinte collective à travers des pains façonnés de farine, d’eau, de levain et de plastique, illustrant notre lien complexe avec les déchets que nous générons."

"Notre pain quotidien", 2023, Levain, Farine, Eau, Plastique, dimensions variables

Freya Fang Wang

▸ 38 ans, Chine & Royaume-Uni, Peinture
"Je suis une artiste dont la pratique puise dans la philosophie chinoise, explorant la notion du Tao, cette force cosmique qui unit et anime chaque élément de l'univers. Mes œuvres visent à capturer l'énergie vibrante qui traverse le monde, une connexion intime avec la nature qui transcende la matière. Par des coups de pinceau amples et des variations subtiles de couleur, je cherche à exprimer le mouvement perpétuel de la vie et sa beauté énigmatique. Mon processus, intuitif et méditatif, révèle des textures uniques, métaphores de l'interconnexion profonde et mystique qui lie toutes choses dans le Cosmos."

« Pan », 2024, Acrylique, Pastel à l'Huile, Craie d’Huile, Crayon sur Toile, 168x152 cm. (66x60 po.)

Liste des finalistes du Luxembourg Art Prize 2023

Groupe 1

Anikó Boda

▸ 50 ans, Hongrie, Peinture
« Ancienne obstétricienne et gynécologue, je suis désormais artiste à plein temps. Mon art, nourri par l'expérience de la vie et de la mort, interroge l'existence humaine à travers des peintures à l'huile grand format, mêlant les qualités des fresques anciennes et les couleurs vives. Mon style de réalisme imaginaire crée des mondes surréalistes à partir d'objets quotidiens, explorant la captivité matérielle et le masque de la personnalité. » - Photo de profil © @sandorcsudai

« Le citoyen moyen », 2023 – Huile sur toile, 140 x 140 cm (55 x 55 in.)

Elise Dufour

▸ 41 ans, France, Arts décoratifs (Verre)
« Depuis 2007, dans ma série « Feuilles », j'œuvre avec le verre, façonnant à la main chaque pièce entre 700 et 800 degrés. Sans moule, je touche la matière fluide, brisant les codes du thermoformage. Mon approche est une danse entre maîtrise technique et gestuelle instinctive. Après cuisson, je sculpte par sablage, recherchant l'équilibre fragile entre opacité et transparence. Mes œuvres, intimement liées à la lumière et au temps, interrogent sur notre fragile présence au monde. Je partage aussi mon savoir-faire, enseignant dans divers lieux. L’œuvre présentée est un dialogue entre cultures et une célébration de la lumière. »

« De l'Aube au crépuscule », 2019, Pièces de verre thermoformées à la main avec des gants de contact et sablées.

Graciela ieger

▹ 71 ans, Argentine, Peinture
« Dès mon plus jeune âge, j'étais fascinée par le dessin, inspirée par mon père. À sept ans, je remplissais de grands albums de mes créations. La découverte des lois de la perspective à douze ans a été une révélation, transformant le papier plat en un espace tridimensionnel. Aujourd'hui, cette magie continue de m'animer alors que je peins des paysages urbains, explorant la lumière, l'ombre et la beauté du quotidien à travers mes œuvres. Les scènes nocturnes m'offrent une occasion incroyable d'explorer ces éléments. Dans cette œuvre, je représente une lumière intense percant l'obscurité de la nuit. Le seul élément faisant référence à l'humain est le reflet d'un mannequin dans la vitre, ajoutant une dimension mystérieuse et contemplative à mon travail. »

« Esquina », 2016, Huile sur toile, 120 x 90 cm (47 x 35 in.)

Fred Kleinberg

▸ 57 ans, France, Peinture, 3ème participation
« Depuis trois décennies, je cultive un art figuratif en peinture et dessin, exposé à travers le monde. Intrigué par les phénomènes sociaux, je scrute l’impact de l’intime sur notre condition. Mes voyages nourrissent ma réflexion et ma création, structurée en séries thématiques. "Odyssée" (2016/2017) explore l'exil et les migrations, s’appuyant sur des expériences vécues dans des camps de réfugiés. "We can be heroes" (2019-2021) questionne l'héroïsme à travers une galerie de portraits inspirants. Enfin, "Red situation" (2022/2023) s’intéresse aux frontières entre l’intérieur et l’extérieur, éclairant l'urbanité et l’isolement à la lumière du confinement, avec une prédominance du rouge, couleur chargée de symboles. »

« Mars », 2023, peinture à l'huile sur toile, 130 x 197 cm (51 x 78 in.)

Wu Siou Ming

▸ 35 ans, Taiwan , Arts numériques
« J'ai grandi dans une ville en développement, déménageant à différentes étapes de ma vie. Jamais tout à fait chez moi, j'ai étudié l'art pour explorer mon environnement et comprendre la relation entre les gens et leur cadre de vie. J'ai créé "Cultivated Reality" (CR), utilisant la programmation pour transformer des matériaux originaux et redécouvrir le monde. Je me concentre sur le paysage intérieur et les perceptions subtiles du quotidien, cherchant à exprimer le complexe paysage social à travers l'art. Mon œuvre déforme et réinterprète les images de l'incident de la place Tiananmen en 1989, questionnant ainsi notre perception de la réalité. »

« Cultivated Reality, Block the Way », 2022, Impression numérique sur papier photographique, 78 x 62 cm (31 x 24 in.)

Alessandra Roccasalva

▸ 45 ans, Italie, Arts numériques
« Graphiste née en 1978, je réside et travaille à Marina di Ragusa. Diplômée de l'Académie des Beaux-Arts de Catane, je me suis spécialisée en peinture et patrimoine culturel. Mes collages, inspirés d'œuvres artistiques, sont le fruit d'un processus minutieux utilisant d'innombrables points de Bézier pour découper, isoler et assembler différentes beautés de la nature. Je considère les images comme un moyen puissant et précis de décomposer et de transmettre notre perception de la réalité sensible, grâce à leur ambiguïté et à la richesse de leurs significations. Mes œuvres, un dialogue entre passé et présent, sont une réinterprétation technologique de l'histoire de l'art, mêlant surréalisme et motifs naturels. »

« Rogier van der Weyden, Descente de croix», 2022, impression d’art & collage numérique, 32 x 32 cm (13 x 13 in.)

Naoko Sekine (直子 関根)

▸ 46 ans, Japon, Peinture
« J'ai longtemps réfléchi aux paysages, les considérant comme des entités influentes plutôt que de simples étendues d'espace. Notre monde moderne est façonné par l'homme, rempli d'images et d'espaces intentionnels. Les paysages naissent d'abord dans l'esprit, influencés par l'architecture et les lignes. Ils intègrent des éléments intérieurs et extérieurs, reliant conscience et environnement. Ma création explore cette relation complexe en peignant des expériences sensorielles, cherchant à étendre la signification de la peinture à travers la conscience et la structure. Mon concept artistique s'inspire de la marionnette japonaise Bunraku et de la musique de Steve Reich, créant des réseaux d'éléments indépendants pour former une image. Ce processus s'inspire aussi de mes visites de grottes préhistoriques en France. Aujourd'hui, je recherche des motifs de création plus abstraits, explorant la structure sous-jacente et ouvrant de nouvelles perspectives visuelles. Mon travail récent s'inspire de New York, où j'ai découvert que les paysages urbains peuvent être réduits à des lignes et des couleurs, évoquant une richesse cachée. Ma série MirrorDrawing fusionne la peinture, le gesso et la céramique pour créer des surfaces réfléchissantes captivantes, reflétant l'environnement et la perception du spectateur. Je prévois également d'explorer des œuvres de miroirs en couleur à l'avenir. »

« Mirror Drawing-Straight Lines and Nostalgia » (« Dessin de miroir - Lignes droites et nostalgie »), 2022, mine de plomb et gouache sur bois, 294.5 x 294.5 cm (116 x 116 in.)

Gui Tavares

▸ 41 ans, Brésil, Photographie
« Mon travail artistique se concentre sur la photographie en tant qu'outil principal pour capturer des situations urbaines éphémères, que j'appelle des "phénomènes esthétiques urbains". Je collecte des textures de murs, des décollages, des ombres anamorphiques et des éléments graphiques urbains pour créer des séries visuelles. Mon rôle d'artiste est celui d'un flâneur urbain, cherchant inspiration et matière dans la ville, explorant les liens entre art, design et architecture. Les ombres sont un élément central de ma pratique, transformant la ville en cadran solaire. J'utilise également la technique du frottage pour créer des gravures à partir de surfaces urbaines. Les décollages accidentels, résultant de superpositions de posters déchirés, m'inspirent également. "Meio-Dia e Trinta" est une série photographique capturant des jeux d'ombres dans la région portuaire de Pelotas, Brésil, remettant en question notre perception du temps. Mon travail s'inscrit dans une réflexion sur la "hora solar verdadeira" par opposition au temps officiel, considérant chaque élément urbain comme un cadran solaire potentiel. Cette série a également inspiré des interventions urbaines. »

« Douze - Trente », 2015, photographie

Groupe 2

Mohammed Baba

▸ 50 ans, Maroc, Peinture
« En tant qu'artiste, je m'efforce de créer des œuvres uniques, évitant la répétition de thèmes et de motifs. Mon travail explore divers sujets, de la critique satirique de mon vécu Arabo-musulman à l'inspiration tirée de l'architecture ou de simples idées. Mes créations sont des assemblages de peinture acrylique et de matériaux récupérés, utilisant diverses techniques. Mon art refuse les stéréotypes. L'œuvre présentée trouve son inspiration dans la chanson du groupe Noir Désir. Elle représente un mur inachevé avec une fenêtre en fer forgé, symbolisant l'inachèvement humain. La décision de s'arrêter dans le processus de création est cruciale, et cette peinture exprime la mélancolie face à l'incomplétude et à nos origines. »

« Exit 2, tout ce qu'on laisse derrière », 2023, Peinture acrylique, pastel à l'huile, collage sur toile, 120 x 80 cm (47 x 31 in.)

Yat Wan Melody Chan

▸ 30 ans, Macao (Chine), Gravure
« Je suis une artiste visuelle et enseignante de mathématiques vivant entre Londres, Macao et Hong Kong. J'associe intuition artistique et méthodologie scientifique pour exprimer ma quête spirituelle. Mon travail explore la rationalité scientifique et la recherche de la vérité, tout en fusionnant cryptologie, mathématiques et culture chinoise dans une œuvre interactive, "Mind Palace", qui transcende la relation traditionnelle entre l'artiste et le public. J'ai utilisé le système binaire et ma propre méthode de cryptage pour transformer des données en hexagrammes du "I Ching", un des plus vieux classiques chinois. Cette œuvre explore la transmission de l'information et la pensée logique à travers les âges, fusionnant cryptologie, mathématiques, art chinois et philosophie est-ouest. Elle se décline en "Yin" et "Yang", offrant une interaction inversée, défiant la relation passive entre l'artiste et le public.»

« Mind Palace » (« Palais de l'esprit »), 2022, Gravure de sceaux chinois et impression à caractères mobiles, 500 x 50 cm chaque (197 x 20 in.)

Sebastian Fund

▸ 38 ans, Mexique & Argentine, Gravure
« Je suis un artiste spécialisé dans la gravure. Mon travail explore l'identité à travers la diversité des techniques artistiques, notamment la gravure, la peinture, la photographie et la performance.Mon art exprime la dualité de la vie et la richesse de l'expression artistique. Dans l’œuvre sélectionnée, je découvre un monde où le toucher précède le son, préparant le terrain pour la parole et l'image. Le son, un écho, devient une torture, une répétition implacable. Le tableau incarne ces concepts avec des personnages : un corbeau, symbole ambivalent, et des figures humaines, surnaturelles et divines. Des serpents, archétypes de la dualité, entourent ces entités. L'art de la gravure révèle la vie dans les lignes. »

« Echo », 2022, Gravure sur bois de deux planches, 120 x 180 cm (47 x 71 in.)

Etienne Gayard

▸ 27 ans, France, Peinture
« Mon travail artistique se nourrit de l'urbanisme, explorant les détails architecturaux et paysages urbains capturés en photographie. Ces images alimentent mon langage visuel, stocké numériquement. Mes compositions deviennent abstraites, dialoguant avec l'architecture. Je conçois mes tableaux comme des objets, invitant les spectateurs à s'immerger dans un voyage visuel entre le monde extérieur et l'intimité de l'œuvre. Le diptyque sélectionné marque la fin de mes études à Paris et incarne ce dialogue artistique avec l'espace et l'architecture. Cette composition me vient d'une photographie prise en Roumanie sur la côte de la mer noire, dans une zone industrielle en construction, pendant un superbe lever de soleil. »

«Lever du soleil avec vue», 2022, Peinture acrylique sur toile, 132 x 123 cm chaque (52 x 48 in.)

Ulla Hase

▸ 57 ans, Allemagne, Dessin, 4ème participation
« Mon travail artistique est le fruit d'une fusion entre les matières, les réflexions et les gestes, explorant leurs natures et intensités. À travers des traits sur papier, je lie passé et présent, transformant ma perception. Mon art réside dans les gestes en action et la matière en évolution, une contemplation qui engage le corps tout entier. Mon œuvre sélectionnée, "Sans titre" (2019), est un exemple de ce tissage transparent et complexe, réalisé avec un stylo Pilot G-2 sur du papier Arches satiné, encadré en bois et peint en blanc. »

« Sans titre », 2019, Pilot blue roller pen G-2 sur Arches satiné, 114,5 x 125,7 cm (45 x 50 in.)

Alexandre Lequoeur

▹ 36 ans, France, Techniques mixtes, 3ème participation
« En substituant la toile par le verre, je crée des tableaux-installations où l'ombre devient matière première. La peinture sur verre réagit à la lumière et aux perspectives, explorant seuil, présence et absence avec des lames au lieu de pinceaux. Inspiré du minimalisme et de l'aphantasie, mon langage visuel inclut kinesthésie, temps et rythme. Le verre isole les figures, révélant leur complexité. L'acrylique noire, suspendu sur fond blanc, joue avec lumière, ombre et reflet. Les œuvres interagissent en positif et négatif, avec parfois un prétraitement du verre pour sculpter l'image. Mon parcours artistique explore le paradoxe, interrogeant perception et matérialité. Mon œuvre "Clin d'œil aux courbes remplissantes de la topologie" remplace le pinceau par des lames, offrant un jeu d'ombres et de reflets évoquant l'ambiguïté. Le paradoxe prend forme, ce qui attire le regard n'est pas véritablement une partie du tableau. »

« Space. Feeling. Curves » (« Espace. Sentiment. Courbes »), 2023, Acrylique sur verre, lames, jeux d'ombres, 102 x 72 cm (40 x 28 in.)

Desirey Minkoh

▹ 58 ans, Gabon, Photographie
« Après mon expérience dans une agence mondiale, je souhaite changer la perception du continent africain. Au lieu de guerre, famine et misère, je veux mettre en avant ses richesses culturelles et environnementales. Je présente un rite initiatique gabonais, mettant l'accent sur son aspect spirituel. Initié à 11 ans, issu d'une famille de bwitistes, j’explore la dimension mystique et ésotérique du Bwiti à travers la photographie. Ce rite a des aspects festifs publics et des rituels secrets entre initiés, avec des maquillages et des accessoires mystiques significatifs. »

« Bwiti Missoko », 2014, Photographie avec priorité vitesse

Lola's Reel

▹ 27 ans, Belgique, Photographie, 2ème participation
« Mon parcours photographique est ancré dans la photographie documentaire. Je m'intègre aux groupes de personnes consentantes pour capturer des moments précis ou des scènes de rue. Mon but est de témoigner pour l'humanité, d'instruire par mes images, révélant l'inconnu. Mon art se nourrit de jeux de lumière, naturelle ou artificielle, créant des contrastes saisissants. Les défis résident dans la dépendance aux conditions lumineuses et à la réaction des sujets. En photographie de rue, je recherche des instants de vie, capturant l'essence de chaque scène. Mon projet de série sur le skateboard exprime le lien unique entre les skateurs et leurs planches, sans personnaliser, mettant en avant leurs mouvements et leur connexion. »

« Skate », 2021, Photographie numérique - Fujifilm XT1 - objectif 56mm 1.2-16

Groupe 3

Daniel Boer

▸ 25 ans, Italie, Photographie, 4ème participation
« La quête de l'instantanéité guide ma démarche artistique. Chaque occasion, bonne ou mauvaise, devient l'opportunité de me dévoiler à travers l'autoportrait, racontant ainsi des histoires personnelles. Mes débuts remontent au lycée, où j'expérimentais les autoportraits en pratiquant le parkour, sport acrobatique urbain. Suite à un grave accident pendant un saut périlleux, je me suis plongé dans une nouvelle série d’autoportraits plus intimistes. J’ai réalisé que cette nouvelle série s'est révélée être l'outil le plus puissant de ma croissance personnelle. L’autoportrait nu dans une cage symbolise mon combat contre un trouble de dépersonnalisation. J'utilise l'art pour transcender mes faiblesses et ma vulnérabilité, transformant ma cage intérieure en une source d'inspiration. Mon parcours montre que je peux coexister avec mes démons intérieurs, les capturant en images pour mieux les comprendre. »

« Âme emprisonnée », 2023, Photographie numérique avec retardateur 10 secondes et lumières LED blanches

William Bradley

▸ 39 ans, USA (Californie) & Grande-Bretagne, Peinture, 2ème participation
« Dans ma recherche artistique, la fusion de la forme et de la couleur vise à explorer l'impact sensoriel de la peinture. Les formes tridimensionnelles servent de geste et de sculpture, défiant les tendances plates des médias sociaux. Tout en déconstruisant le geste "héroïque" de l'abstraction, je m'intègre dans son histoire tout en la ridiculisant. Mon travail associe la représentation picturale aux éléments sculpturaux pour élargir les frontières de la peinture abstraite. Issue d'un processus de collage, ma série "Tout commence par le collage" capture l'essence émotionnelle du geste et de la couleur, ancrée dans mon Yorkshire natal et une nouvelle affection pour cette région. "Giant Country" évoque mon lien avec la région et ses illustres figures artistiques. »

« Giant Country » (« Pays géant »), 2023, Acrylique sur carton sur toile, 209 x 365 cm (82 x 144 in.)

Elodie Carstensen

▸ 31 ans, Allemagne, Peinture
« Ma carrière artistique a débuté dans la mode et le design de costumes, mais le confinement m'a conduit à explorer la peinture pour exprimer mes émotions. Je travaille avec une précision intuitive, explorant l'influence des couleurs sur les émotions. J'expérimente avec diverses techniques pour créer des œuvres variées, de la sérénité au mystère. Ma série "Blauer Himmel Zuckerwatte" explore le contraste entre artificiel et naturel, créant une expérience visuelle dérangeante. Inspirée par mon travail en tant que costumière pour "Death Drive In", elle se compose de 36 tableaux en acrylique et aérosol, formant un ensemble visuel cohérent. »

« Blauer Himmel Zuckerwatte » (« Barbe à papa bleu ciel »), 2022, Acrylique spatulé, peinture aérosol sur toile, 20 x 20 cm chaque (8 x 8 in. chaque)

Suyeon Jang

▹ 48 ans, Corée du Sud, Arts décoratifs (Textiles et matières)
« Dans mon travail artistique, j'explore le thème de la vie à travers la broderie. Ce processus, lié à l'attente de la naissance, symbolise pour moi la création de la vie. Mes œuvres tridimensionnelles en broderie semblent vivantes. De près, les lignes se révèlent comme une multitude de points, symbolisant le temps et la patience. J'utilise des techniques traditionnelles coréennes, comme le Saeksilnubi et la broderie, pour créer des formes en relief. Ma pièce "La lune brillant sur les fleurs" tire son nom du motif d'une ancienne chanson coréenne, évoquant une femme chantant sous la lueur de la lune, telle une fleur sous le clair de lune. Mon approche unique, mêlant tradition et innovation, confère à mes œuvres une profondeur et une vitalité singulières. »

« The Moon Shining On Flowers (2) » (« La lune brillant sur les fleurs »), 2022, Couture sur tissu, 50 x 50 cm (20 x 20 in.)

Janelle Molina

▹ 20 ans, Canada (Quebec) & République Dominicaine & El Salvador, Peinture
« L'art devient pour moi un conduit spirituel, un acte où les émotions parcourent l'étendue entre le désespoir et la gratitude. C'est dans l'alchimie de transformer l'intangible en tangible que je reconnais les dualités de la vie. Pourtant, au milieu de l'extase créative fluctuante et de la lutte, mon âme s'ancre dans la constance divine. Ce voyage m'humilie, révélant l'universalité de la création, transcendant le besoin de comparaison ou de compétition, avec l'amour comme dévotion centrale. Rejetant le commercialisme, mon aspiration n'est pas de vendre mon œuvre mais de la partager librement, faisant confiance à la providence pour manifester cet idéal dans une grande tapisserie de générosité et de foi. »

« Still Life, Winter », 2022, Peinture à l'huile sur toile, 38 x 76 cm (15 x 30 in.)

Matthew Pendleton

▹ 43 ans, USA (Colorado), Dessin, 3ème participation
« Mon travail est une œuvre de quiétude et de précision. Il peut être décrit comme l'empreinte physique d'une méditation vivante. Sans formation académique en arts, je trace mon chemin avec concentration, engagement et sans compter mon temps. Chaque pièce nécessite des mois d'attention concentrée, chaque ligne donnant vie à l'œuvre. Je débute chaque création avec une petite forme abstraite sur un fond de papier blanc. Lentement et laborieusement, je trace des lignes fines comme des toiles d'araignée autour de la forme, révélant la topographie de chaque dessin. Cette topographie représente la vie continue, la croissance sans limites, une expansion infinie de l'énergie. Les lignes créent un écho visuel de la forme centrale, se propageant dans toutes les directions jusqu'au bord du papier, créant une tension autour d'elles. Comparable aux cernes de croissance d'un arbre, mais ici, ce sont les cernes de croissance de l'âme. Mon œuvre sélectionnée, "Comin Thro the Rye", du même titre qu’une chanson écossaise traditionnelle écrite sur un poème de Robert Burns, représente une explosion d'innocence ludique que l'on peut avoir dans l'enfance. Une énergie inépuisable et une curiosité constante. »

« Comin Thro the Rye » (« À travers les épis de seigle »), 2021, Dessin au crayon graphite et Prismacolor sur papier Stonehenge, 152 x 127 cm (60 x 50 in.)

Tomomi Tanaka (田中 知美)

▸ 40 ans, Japon, Arts décoratifs (Poterie), 2ème participation
« Je désire que les autres comprennent mes pensées et sentiments, bien que l'attention des autres me mette mal à l'aise. Malgré cela, l'art me permet d'exprimer librement mes émotions. Mon amour pour la poterie est né à l'université, attiré par la terre malléable, offrant une expression tactile et la fascination des transformations lors de la cuisson. La poterie n'est pas sans défis, mais avec le temps, j'ai acquis compétence et richesse d'expression. Mon style consiste à superposer d'innombrables plis sur une forme de base modelée à la main, renfermant des émotions non exprimées. Mes œuvres reflètent la complexité humaine, des joies aux peines, créant une connexion avec le spectateur. J'aspire à exprimer la vie même à travers mon art, recherchant de nouvelles formes nées de la rencontre de l'inconnu. »

« 溶け合う » (« se mélanger harmonieusement »), Argile, 20 x 32 x 18 cm (8 x 13 x 7 in.)

Vittorio Valiante

▹ 32 ans, Italie, Peinture
« Plongé dans une profonde étude et une discipline rigoureuse, mes œuvres se démarquent par une technique maîtrisée de la peinture et une palette inégalée qui sont ma signature artistique. Mon travail explore les émotions restituées sous forme de détails et de fragments. Mon art, parfois violent, murmure à notre inconscient à travers la dématérialisation de l'image, échappant aux liens avec la réalité matérielle. J'expose des bribes de vie captivantes qui stimulent l'imagination. J'utilise des matériaux modestes, recyclant des éléments abandonnés pour dénoncer la société de consommation. Mon travail établit une connexion entre l'œuvre et le spectateur. »

« Frantume » (« Briser »), 2023, Peinture à huile sur panneau, 65 x 45 cm (26 x 18 in.)

Liste des finalistes du Luxembourg Art Prize 2022

Groupe 1

Mark Axelrod-Sokolov

▹ 76 ans, USA (Californie), Gravure
« J'ai toujours été fasciné par les timbres américains et surtout les timbres commémoratifs. Lorsqu’il arrive des évènements pour lesquels des timbres officiels ne seront probablement pas imprimés, je décide alors de les réaliser moi-même, ce qui coïncide avec l'œuvre d'art que je fais. L'insurrection au Capitole des États-Unis le 6 janvier 2021 était l'une de ces occasions. »

« La Bataille du Capitole », 2021. Photoshop et gravure sur papier.

Irina Dukina

▸ 38 ans, Russie, Arts décoratifs (argile)
« Mes œuvres racontent l'importance de l'individualité de chaque personne vivant sur notre planète. Dans mes œuvres, je m'abstiens délibérément de rechercher la forme idéale. L'argile me permet d'explorer les problèmes de la physicalité et d'incarner toute la gamme des émotions humaines complexes concernant l'apparence. »

« Contact improvisation », 2021. Argile. 40 x 70 x 70 cm (16 x 28 x 28 in.).

Sam Hauser

▸ 30 ans, USA (Colorado), Peinture
« Je suis particulièrement fasciné par la relation entre le conscient et le subconscient. Dans mon art, l'esprit conscient est symbolisé par des techniques basées sur la reproduction de la réalité telle que nous la vivons à travers la vue, comme le dessin proportionnel et le portrait. Au cours des dernières années, mon subconscient a pris un rôle plus important dans mon travail, exprimé à travers des relations de couleurs vibrantes et des départs vers l'abstraction. »

« Bather No. 5 » , 2021 (« Baigneur n° 5 », 2021). Peinture batik sur soie en teinture réactive aux fibres. J'utilise de la cire fondue comme réserve et je peins l'image à l'envers à l'aide de bains de teinture. Tendu sur un cadre en bois blanc. 63 x 76 cm (25 x 30 in.)

Livio Moiana

▸ 53 ans, Italie, Photographie
« Je suis fasciné par le corps humain, par les formes que des corps peuvent créer ensemble en combinant les mouvements, les plans rapprochés et les dessins que les ombres de ces corps sont capables de créer. Avec mes photos, j’ai l’espoir que quelqu'un puisse lire dans l’ombre et le noir de ces corps, et qu’on arrive à trouver la vraie lumière de la vie. »

«Sans titre», 2019. Tirage photographique sur papier mat monté sur panneau Léger 2cm.

Sanan Salamli

▸ 38 ans, Azerbaïdjan, Peinture
« Dans mes œuvres abstraites, je construis des liens à travers les lignes, les couleurs, les découvertes techniques, j'essaie d'atteindre l'unité, la complétude, l'équilibre harmonieux. Des structures cosmiques à symétrie asymétrique se forment. Ces structures rappellent un être humain, à la fois dans la forme et dans l'essence. Mes œuvres ne sont qu'une projection de mes pensées, de mon âme et de mon subconscient. »

« Attitude/position », 2019. Huile et acrylique sur toile. 63 x 48 cm (25 x 19 in.)

Cédric Vionnet

▸ 44 ans, Suisse, Installation
« Je suis souffleur de verre néoniste qui est un métier en voie de disparition. Mon intérêt pour le graffiti se retrouve notamment dans la série des Neon Tags, qui est née de mes promenades dans les rues de Genève. L'idée de l’œuvre présentée m'est venue lors d'une visite du musée Matisse à Nice. L'expérimentation à partir des tubes luminescents est ce qui m'anime profondément. »

« Matisse - Bouquets de blé », 2019. 17 éléments de tubes Murano: orange, jaune, vert avec gaz rares argon/mercure. Tubes transparents avec gaz rares néon et hélium.

Ilann Vogt

▸ 36 ans, France, Installation
« J’assemble des textes découpés en lamelles pour réaliser des tissages en papier. Dans un travail artisanal, presque monacal, je fais face aux livres dans la solitude de mon atelier. Dans l’œuvre présentée, je ne prends plus seulement l’intégralité d’un texte et je romps ainsi avec l’unité « un texte, une œuvre ». Je n’utilise que des extraits de texte, dans toutes les langues possibles, et je les entrecroise, je les lie, pour obtenir un tissage qui reflète les civilisations actuelles et passées. Avec cette œuvre monumentale, j’atteins quasiment les dimensions du tableau « Les Noces de Cana » de Paul Véronèse peint en 1563 et exposé au Musée du Louvre à Paris. »

« Adresse au récit », 2021. Papier découpé et tissé, 650 x 950 cm (256 x 374 in.)

Vincent Wolf

▹ 24 ans, Brésil, Peinture
« L'aspect le plus viscéral de l'art est mon principal intérêt. J’aime la crudité des choses. J'ai passé la fin de mon enfance et le début de mon adolescence dans un hôpital catholique et j’ai fini par développer une sorte de fascination pour le symbolisme religieux même si cela ne faisait pas partie de ma foi. La perspective la plus sombre et la plus compromettante du christianisme est l'un de mes sujets de prédilection et j’essaie d’en faire ressortir une beauté avant tout captivante ».

« Lucifer, le fils du matin », 2020. Dessin au graphite et au fusain sur papier, puis numérisé au scanner et réalisation de la peinture finale sur écran Wacom.

Groupe 2

Jillian Bogan

▸ 35 ans, Canada (Saskatchewan), Peinture
« L'intention de mon travail est de créer une compréhension de l’homme et de l'expérience humaine. J’aime que les gens réfléchissent et se sentent concernés par mon travail. Le tableau présenté est une représentation chaotique mais réaliste de la violence au parlement ukrainien au sujet des lois linguistiques. De façon plus générale, le tableau montre également le statut sexiste de la politique car tous les politiciens sont des hommes, ce qui est une représentation fidèle de l'événement, et c’est le cas dans de nombreux autres parlements à travers le monde. »

« Politique #2 », 2022. Acrylique et huile sur Toile. 91 x 123 cm (36 x 48 in.)

Sophie Foote

▸ 58 ans, Nouvelle Zélande, Installation
« J'aime l'idée du kaléidoscope. J’essaye de transposer la vision adulte à la vision enfantine en piégeant des objets ordinaires avec mon objectif macro photographique. La morphologie de la couleur, ses modulations de nuances et d'intensité, sont au cœur de ma réflexion sur les images et les objets. Je génére de nouveaux artefacts numériques, des motifs, des pénombres fantasmagoriques et des semblants d'architecture et de physionomie. »

« Voici où je suis », 2015. Macrophotographie, post-traitement et impression numériques, dorure à la main, découpe au laser, peinture au pistolet/objets trouvés, ready-made, MDF, papier, papier peint réutilisable, feuille d'aluminium « dorée », bougies en cire et peinture automobile caoutchoutée à changement de couleur .

Otero Fuentes

▸ 36 ans, Porto Rico & USA (New York), Installation
« Je suis un migrant américain né à Porto Rico. Dans mon travail artistique, j’utilise des matériaux utilitaires pour créer des œuvres qui expriment une position égalitaire et anti-élitiste. Cela déconstruit la complexité hautaine des beaux-arts et rend l'œuvre accessible à tous. Mes œuvres exploitent des formes géométriques simples pour accentuer encore plus le sens du familier. Les oeuvres sont construites selon des ratios qui apparaissent dans la nature afin de procurer un sentiment de perfection. »

« 2020 », 2020. 20 masques faciaux anti-virus ; Support papier toilette standard. 10 x 10 x 10 cm (4 x 4 x 4 in.)

Francesca Lovera

▹ 33 ans, Italie, Peinture
« Je m'inspire avant tout des émotions et des expériences personnelles, mais aussi des personnes que je rencontre et de leurs histoires, en m'identifiant, parfois, presque complètement. L’œuvre présentée exprime un moment particulier de noirceur qui a impliqué le monde entier, dû au Covid, mais que nous n'avons pas tous vécu de la même manière. De cette œuvre ressort, non pas une obscurité universelle, mais une obscurité très personnelle, à laquelle se superposent de nombreuses sensations d'incertitude, de peur, de tristesse et d'angoisse. »

« Connaissez-vous le noir ? », 2022. Peinture acrylique sur toile. 75 x 55 cm (30 x 22 in.)

Carmine Marini

▹ 29 ans, Belgique, Arts décoratifs (textile)
« Sur les îles du lac Titicaca, ceux qui tissent sont principalement des hommes. Ils se promènent partout avec leurs outils, tissent sur tous les chemins et par tous les temps. Leurs tissages font aussi partie de leur peau et ils s’habillent de leurs histoires. De la même manière, la pratique du crochet est devenu une extension de mon corps qui me permet à la fois de méditer et d’exprimer mon histoire et ma personnalité. Dans la tapisserie présentée, j’exprime toutes les émotions que m’évoquent le Pérou à l’aide de photos de paysages qui m’ont marqués. »

« Pérou », 2020. Crochet, coton. 120 x 100 cm (47 x 40 in.).

Corinne Sénac

▹ 58 ans, France, Arts décoratifs (textile)
« Ma rencontre fortuite, il y a plus d'une trentaine d'années, avec une vieille dame qui maîtrisait à la perfection une immense quantité de points de broderie à l'aiguille a été pour moi une révélation. Avec le temps, j’ai appris ou inventé plus de deux cents points et motifs avec lesquels je jongle à l'infini. La maîtrise de ces techniques exigeantes me permet d'envisager des formes d'expression inédites, à la fois au niveau des motifs et dans le traitement de la lumière. »

« Le Petit Nice en Gironde », 2018. Laines et fils de coton sur canevas unifil vierge. 80 x 125 cm (32 x 49 in.)

Yu-Hsuan Tai

▸ 25 ans, Taiwan, Technique mixte
« C’est la pratique artistique minimaliste qui m’intéresse. L’œuvre présentée est faite de copeaux de gomme fabriqués à la main et d’encre. Mon travail explore la relation entre la peinture et le temps. Plus j’ajoute des copeaux de gomme et de l’encre à l’oeuvre, plus j’illustre l’évolution de la pensée qui fait avancer l'art, la technologie et la civilisation. Dans le processus de révélation de l’oeuvre, j’explore aussi comment les deux extrêmes de la cause et de l'effet, le yin et le yang, le zéro et l'infini, construisent ensemble le monde.»

« Composition grise numéro un », 2021. Copeaux de gomme et encre. 98 x 130 cm. (39 x 51 in.)

Miho Yamamoto (美穂 山本)

▸ 34 ans, Japon, Dessin
« Le corps est la partie principale de mon travail. Je crée des œuvres dont le spectateur peut à la fois voir les parties visibles et les parties en arrière-plan. Mes dessins prêchent la libération du corps, la beauté du corps et la volonté intérieure. Dans l’œuvre présentée, je veux montrer que la beauté d'une femme ne s'exprime pas. Je veux transmettre à quel point il est précieux et beau d'avoir confiance en soi et de s'aimer. »

« Torse », 2022. Croyon graphite sur papier. 65 x 50 cm. (26 x 20 in.)

Groupe 3

Liling Cui

▸ 33 ans, Chine & Royaume-Uni, Photographie
« Ma photographie se concentre sur la documentation de la culture religieuse. J'ai passé deux mois dans le village de Tarshul, dans la province du Sichuan qui compte le deuxième plus grand groupe de Tibétains en Chine. Mon projet artistique décrit la vie réelle et simple de ce village tibétain. La nouvelle génération de jeunes tibétains est confrontée à une situation délicate. A cause de l'intervention du gouvernement, les jeunes ne sont plus autorisés à devenir moines. Et avec le développement de la modernisation, le nombre de bergers et de moines a progressivement disparu et de plus en plus de jeunes décident d'aller dans les villes. Mon travail témoigne de la lente dégénérescence de la culture himalayenne chez les jeunes. »

« Partir ou rester », 2021. Photo numérique, Sony A7R2

Evelyn Hellenschmidt

▹ 60 ans, Allemagne & Espagne , Sculpture
« Mon travail est un discours d'intimité, de méticulosité, d'égocentrisme et de transe ; je recherche toujours les structures minimales, la pureté géométrique et la légèreté du schéma. Mon œuvre est inspirée de l'immigration clandestine entre le Maroc et l'Espagne. Le titre fait référence à une situation dramatique de personnes qui doivent traverser la frontière entre deux continents par la mer, pour parvenir à une vie sans faim ni privation. Cette œuvre parle de façon générale des possibilités pour les êtres humains de prospérer selon l'endroit où ils sont nés. ».

« Bateaux des possibles ou bateaux de la faim », 2008. Sculpture en laiton, cuivre et bronze soudé et patiné.

Isidora Lackington

▸ 45 ans, Chili, Dessin
« Mon travail est composé principalement de peintures et de dessins au crayon avec une méthode réaliste. J'enquête sur l'empreinte de la mémoire personnelle et collective en récupérant ce qui est simple, éphémère et passe inaperçu. Que ce soit à travers un paysage, un portrait ou un objet. Je cherche à découvrir la beauté de ce qui est habituellement ordinaire et méconnu, comme une voiture sur l'autoroute ou une boîte d'allumettes, en le prenant et en le plaçant sur le terrain de la représentation artistique, le transformant ainsi en une image chargée de sens émotionnel et historique. »

« Fosforera Ecuatoriana », 2022. Crayon de couleur sur papier coton. 50 x 40 cm (20 x 16 in.)

Sema Maskili

▸ 42 ans, Turquie, Peinture
« Mes œuvres font référence au concept de nature humaine primitive et barbare. Il y a un besoin agressif qui continue d'exister quelque part à l'intérieur de l'humain, même s'il est civilisé. Lorsque je peins un être humain, je me concentre sur la violence en lui et je crée des compositions composées de corps qui s'entrechoquent de manière animale, de structures anatomiques entrelacées et de parties de corps écrasées et déformées. J'aborde l'être humain comme une entité coincée entre les valeurs éthiques et les instincts animaux et je questionne la complexité de la nature humaine. »

« Mob Psychology », 2022 (« Psychologie de la foule », 2022). Huile sur toile. 110 x 85 cm. (43 x 34 in.)

Mike Miller

▹ 34 ans, USA (Ohio), Peinture
« Ma peinture est expressive, expérimentale et libre. Le tableau présenté représente le bruit mental créé par le trop plein d'informations que nous recevons en utilisant constamment nos téléphones portables. La main tenant le téléphone mobile est volontairement incolore, symbolisant l'absence de vie. Le visage est volontairement brouillé, symbolisant nos cerveaux dispersés et bruyants. »

« Déconnecté », 2022. Acrylique, huile, bâton d'huile, plexiglas, feuille d'or, marqueur, poussière de diamant sur toile.

Sara Shira Cutler

▹ 30 ans, Israël & Royaume-Uni, Peinture
« J’ai immigré en Israël depuis le Royaume-Uni il y a quelques années. Je crée des peintures à l'huile très expressives en cherchant à capturer l'expérience de l'existence humaine et de ses divers aspects. La superposition des couches de peinture et des figures humaines sur la toile, mêlées à une énergie lyrique ou à ce qui apparaît comme une tempête d'émotions, produit un chaos humain qui oscille entre désir et violence, entre imagination et réalité. »

« Mouvement », 2022. Huile sur toile. 120 x 150 cm (47 x 59 in.)

Fransix Tenda

▸ 38 ans, Congo & Pays-Bas, Dessin
« Je cherche à briser les frontières qui existent entre l’art et la science. Mon récent projet est consacré à la mémoire et j'utilise pour cela mes archives familiales, notamment les cahiers de cours de ma mère, directrice d'école primaire public et les carnets de service de mon père, ancien journaliste à la télé Nationale des années 1900. J’utilise l’interaction entre les textes trouvés sur les documents et mes dessins. « Beto na Beto » veut dire « Entre nous » en Kinkongo, l'un des dialectes du Congo. »

« Beto na Beto », 2020 (« Entre nous », 2020). Acrylique, Fusin, Ecoline et Pastel à huile sur Papier. 119 x 91 cm (47 x 36 in.)

Mykola Tolmachev

▹ 29 ans, Ukraine, Dessin
« Mes œuvres portent principalement sur l'efféminement dans le monde de l'homme, qui rompt avec la perception forcée de ce qu'un homme « devrait être ». C'est un lieu où la sexualité refoulée et la vulnérabilité, causées par la dépendance aux sentiments et aux désirs, se combinent en moquerie. J'utilise des aquarelles pour créer mes œuvres. Ce matériau, qui d'une part vous offre un large éventail de possibilités, et d'autre part laisse très peu de place à l'erreur. »

« Épée ll », 2022. Aquarelle sur papier. 17 x 16 cm (7 x 6 in.)

Liste des finalistes du Luxembourg Art Prize 2021

Groupe 1

Christian Bold

▸ 42 ans, Allemagne, Peinture
« Lors de la préparation minutieuse de chaque tableau, j'essaie de trouver et de maintenir un équilibre entre l'enthousiasme affirmatif et le scepticisme implicite, entre le plaisir du spectacle et le dégoût du cliché. Le jeu de mots dans le titre de l'œuvre, qui fait référence à une danse, est destiné à faire allusion aux éléments ritualisés d'un combat de rue. L'allusion visuelle à la gravure sur bois de Hokusai, "La grande vague de Kanagawa", sert non seulement une composition dynamique, mais crée également un lien médian avec l'un de mes modèles visuels. »

« Bambuleo », 2017 - Acrylique sur toile - 200x300 cm (79 x 118 in.)

Elladj Lincy Deloumeaux

▸ 26 ans, France, Peinture
« Naitre à soi est l’énergie avec laquelle on travaille sa propre singularité tout en se tournant vers une bibliothèque de références qui sont plurielles. C’est de fait un phénomène de créolisation, d’archipélisation : entre territoires géographiques et paysages mentaux, comment différentes références culturelles se ramifient les unes aux autres, formant ainsi une zone de contact, que j’essaie de transcrire en une composition, une toile. »

« Naître à soi », 2020 - Huile et gouache sur toile - 162x130 cm (64 x 51 in.)

Susan Kremer

▸ 29 ans, République Tchèque & Hongrie, Arts numériques
« Ma série Empty Spaces représente mon approche et mon interprétation de la peur du vide causée par le virus. Lorsque je marchais dans les rues vides, j’avais l’impression de violer un territoire privé, de passer la frontière d’un lieu où je n’aurais pas dû me trouver. Le squelette des villes qui se dessinait pendant ces promenades quotidiennes se remplissait de vie numérique pendant le couvre-feu, lorsque nous nous retrouvions enfermés entre nos propres murs. »

« Empty spaces » (« Espaces vides »), 2021 – Œuvre numérique

Jennifer Lescouët

▹ 34 ans, France, Photographie
« C'est dans un contexte de surdité soudainement apparue à l'âge de 8 ans que j'ai commencé à l'adolescence à me pencher sur la photographie. Cet outil m'a permis de m'exprimer très tôt et de développer un "regard qui entend". Je retranscris le mouvement de la langue des signes en jouant sur le temps de pose photographique. La difficulté est de montrer le signe en mouvement tout en gardant net le visage du modèle. »

« Les mots du Silence, Signe : "Langue des signes" », 2015 - Photographie

Zoran Mishe

▸ 37 ans, Bulgarie & Macédoine du Nord, Gravure
« En gravure, le partage et le travail en équipe sont essentiels pour développer ses talents personnels. Dans cette série sur les briques Lego, j’essaye de comprendre les variations d’interprétation du monde selon l’âge. En construisant avec des briques Lego, l’enfant construit sa propre vision du monde. La question est de savoir si une fois devenu adulte il arriverait à la même représentation du monde en jouant au même jeu. »

"The truth - Let's play I" (« La vérité : Jouons un peu I »), 2021 – Gravure – 66x100 cm (26 x 39 in.)

Francis O'Shaughnessy

▸ 41 ans, Canada, Photographie
« Dans le cadre de mes recherches, j’ai eu l’idée d’installer un appareil à soufflet devant un ordinateur pour convertir des représentations numériques inédites en collodion humide. Je voulais revisiter des productions antérieures et « recontextualiser », réinterpréter mes coups de coeur. Le résultat s’est avéré si intéressant que j’ai réalisé une série. De la sorte, j’ai arrimé des procédés antiques avec la technologie d’aujourd’hui. »

« Plaque 58 », 2020 - Collodion humide

Celina Portella

▸ 44 ans, Brésil, Techniques mixtes (Photographie)
« Je m'intéresse à la représentation du corps et son rapport à l'espace. Mon travail a un lien profond avec l'univers chorégraphique, en raison de mon expérience professionnelle avec la danse. Avec l'artifice du trompe-l'œil et l'intégration radicale des médiums, je travaille sur le terrain ambigu entre le matériel et l'immatériel, entre l'objectivité du monde et l'illusion. »

« Corte/1 » (Coupe/1), 2019, Photographie découpée, 135x95 cm (53x37 in.)

Jeanne K Simmons

▸ 57 ans, Etats-Unis (Washington), Sculpture, Arts Décoratifs
« Je me passionne pour le travail dans la nature, avec des matériaux naturels pour m’exprimer sur les problèmes qui concernent les femmes, l’humanité et la Terre. L’œuvre présentée est une célébration de la beauté du monde naturel, et la beauté de notre place dans ce monde. »

« Lace Skirt », 2019, Carottes sauvages et techniques de tissage.

Groupe 2

Nina K Ekman

▹ 42 ans, Danemark & Norvège, Sculpture (Textile)
« J’ai grandi dans le nord de la Norvège et ma relation avec la nature est une passion personnelle. L’œuvre sélectionnée est un travail qui interroge sur la non-durabilité de nos styles de vie modernes et invite l’observateur à réfléchir sur notre méthode de consommation linéaire, la mode éphémère et les conséquences de notre négligence pour l’avenir de la planète. J’utilise des vêtements de seconde main et des chutes de laine de l’industrie textile pour créer mes œuvres. Le turfting est une méthode de tissage de tapis. »

« Please touch me » (« Touchez-moi »), 2020, Tufting d’invendus en laine, bois, métal, béton, vieux journaux – Dimensions variables

Anna Guadagnini

▸ 38 ans, Royaume-Uni & Italie, Photographie
« Mon œuvre se compose majoritairement de portraits. Mon approche intime et la nature autobiographique de ma pratique se traduisent souvent en autoportraits. Mes photos présentent une narration forte, un entre-deux, une partie d’une histoire plus grande. Pour ce projet en particulier, le livre de Clarissa Pinkola, « Femmes qui courent avec les loups », fut une grande source d’inspiration. »

« Like a Fish in a Bottle » (« Comme un poisson dans une bouteille »), 2021 – Photographie numérique

Kyle Hoffmann

▹ 36 ans, Australie, Photographie
« Étant un enfant du Wisconsin, ma vision artistique m’a principalement été transmise par mon grand-père, un artiste à l’aquarelle. Ma création photographique ressemble davantage à la création d’une peinture. Ma méthode se concentre sur la distillation de l’image à ses parties fondamentales, et met l’accent sur la ligne, les formes et le mouvement dans les yeux de l’observateur. »

« Paper 9 », 2021 - Photo prise sur Hasselblad 500C/M, 120 mm f4 avec soufflets, film développé à la main. Pellicule : Bergger Pancro 400

Leonardo Laino

▸ 41 ans, Italie, Arts décoratifs (Mosaïque)
« L'art de la mosaïque est "un petit morceau à priori inutile qui, combiné à d'autres, crée de la beauté". L'œuvre présentée est le résultat d'une longue recherche presque obsessionnelle pour donner de la plasticité à la technique de la mosaïque. Le marbre, qui est un matériau lourd en soi, prend de la fluidité et de la légèreté dans un jeu sinueux de vagues, qui rappelle la forme d’un foulard. »

« Foulard », 2015 – Marbre et fibre de verre, 60 x 77 x 5 cm (24 x 30 x 2 in.).

Jerci Maccari

▹ 72 ans, Brésil, Peinture, 6ème participation
« Dans ma peinture, je développe un récit socio-géographique-culturel et historique de l'agriculture familiale, largement pratiquée dans la région sud du pays, fortement influencée par l'immigration européenne au Brésil au début du XXe siècle. L'absence de visages de mes personnages est une critique sociale du peu d'importance accordée aux travailleurs ruraux. »

« Semeadura em Tempos Sombrios I » (« Semailles en période sombre I »), 2021

Pilar Martínez

▹ 40 ans, Espagne, Photographie
« J’expérimente avec mon propre corps dans des espaces, parfois inquiétants, dans lesquels il semble que ni le temps ni l’espace n’existent. Dans cette œuvre, j’ai voulu capturer le côté intangible et fugace de mon être, et mon appareil s’est révélé l’instrument idéal pour me permettre de réussir. »

Projet "Desde el interior" (« Depuis l’intérieur »), 2017 – Photographie numérique

Ryu Morizane

▹ 29 ans, Japon, Dessin, 2ème participation
« Je m’efforce d’explorer des façons inédites de représenter les fleurs en dessin. Monotone avec sa fleur pour motif, ce dessin présente une structure qui donne une impression simple et symbolique. Sa réalisation a nécessité plus d'un an et demi de travail. »

« The Flowers » (« Les Fleurs »), 2020 - Fusain sur papier, 88x143 cm

Laisvydė Šalčiūtė

▸ 57 ans, Lituanie, Peinture, 2ème participation
« Dans mon travail, je collecte des images qui m’intéressent et des textes au hasard sur Internet, je les recycle, comme on le ferait avec des bouteilles en plastique, et je les réécris en changeant leur contexte et leur signification par le principe de paradoxe. Puis je les utilise à nouveau pour une nouvelle œuvre afin de créer un conte de fées visuel pour adultes, qui présente notre réalité telle qu’elle est construite par la représentation. »

« The Rape of Europe », 2019 (« Le Rapt d’Europe »), Gravure sur bois, huile et acrylique sur toile, 159 x 159 cm (63 x 63 in.)

Groupe 3

Saoud Abdallah

▹ 45 ans, Jordanie & Syrie, Techniques mixtes
« Je pense toujours que l'œuvre d'art doit être à la fois la plus simple et la plus expressive possible. J’aime l'austérité et la simplicité des formes et des couleurs. Toutes mes oeuvres sont réalisées à partir de sable noir naturel sans ajouter aucune couleur chimique. Le sable utilisé provient du Djebel Shihan Volcanique de la ville de Soueïda en Syrie. Le blanc est une poudre de zinc ou de titane. »

« Souvenirs », 2020, sable naturel et autres matériaux sur toile marouflée, 150 x 150 cm (59 x 59 in.)

Holly Boruck

▸ 66 ans, Etats-Unis (Californie), Peinture
« J’ai un intérêt profond pour la psyché humaine et les expériences terrestres. Dans mon travail, je m’efforce de capturer la richesse de l’expérience humaine par l’expression des visages et des mouvements du corps, tout en représentant l’intellect, les émotions et l’esprit. L’œuvre présentée explore la relation entre l’humain et la nature, en particulier comment l’activité humaine accélère les effets d’entropie sur l’environnement naturel. »

« Entropic 02 », 2021 - Encre, crayons de couleur sur papier – 46 x 36cm (18 x 14 in.)

Fabian Bürgy

▸ 41 ans, Suisse, Sculpture
« J’élabore un monde minimaliste inspiré d’une large gamme d’objets et d’apparences des plus ordinaires. Les tétrapodes sont un type de structure utilisé pour empêcher l’érosion et pour renforcer les structures côtières comme les digues et les brise-lames. L’œuvre présentée est ma sculpture symbolique de l’année 2020. C’est un symbole de la pandémie, mais aussi de l’humanité exposée aux forces de la nature, comme le changement climatique. »

« Tetrapod - Breaking the COVID-19 wave », 2020 (« Tétrapode : casser la vague de COVID-19 ») - Matériau : béton. Technique : moulage en négatif (impression 3D) rempli de ciment.

Oblivion Dope

▹ 26 ans, Portugal, Art numérique
« Je suis passionné par la nature, la culture et la technologie, et cet intérêt se reflète dans la façon dont je dessine une image. Dans cette oeuvre numérique "Blue Lady", j'ai décidé d'illustrer un personnage féminin dans un monde allégorique, où la nature et la vie animale se marient de manière cohérente et créent une image mystique et colorée. »

« Blue Lady » (« Femme Bleue »), 2021 - Illustration numérique, peinture numérique, outils numériques.

Mila Hacke

▸ 48 ans, Allemagne, Photographie
« Mon oeuvre est un travail de recherche de photographie d’architecture qui porte actuellement sur les alliés à Berlin et le patrimoine architectural des quatre puissances. L'appareil photo est mon instrument de recherche. Dans l'image focalisée, je peux montrer des références à travers le dialogue avec d'autres bâtiments, d’autres époques. »

"Les alliés à Berlin - le patrimoine architectural", 2020 – Travail de recherche architecturale par la photographie

INSANE 51

▸ 29 ans, Grèce, Street Art
« Mon concept principal se base sur les histoires d’amour. Mon style est une technique d’exposition à vision double qui nécessite des lunettes 3D pour voir les différentes couches. J’utilise toujours des squelettes et des portraits, car peu importe l’image que nous essayons de renvoyer de nous-même, au final, nous ne sommes que des os et un squelette. Nous sommes tous identiques à l’intérieur. Nous sommes tous des humains.»

« MOONCAKE », 2019 - Peinture aérosol acrylique sur un mur de 700 m2 à Worcester (Massachusetts, États-Unis) – 17 mètres x 40 mètres (670 x 1,575 in.)

Alena Kutnikova

▹ 39 ans, Russie, Photographie
« J’ai profité de l’isolement pendant le confinement forcé dû à la pandémie de COVID-19 pour commencer à photographier des natures mortes dans lesquelles je m’inspire de la peinture flamande du 17ème siècle pour réinterprêter ce thème de façon moderne. J'essaie d'imaginer quels matériaux et quels accessoires les maîtres hollandais pourraient utiliser s'ils vivaient à notre époque. »

« Nature morte », 2021 – Photographie numérique, Canon 5D Mark IV, EF 85mm f/1.2L II USM

Miriam Pertegato

▸ 43 ans, Italie, Peinture & Collage sur papier
« Le dessin présenté représente un nu endormi de Vénus encore enfant. À côté d'elle est assis un petit Cupidon qui attend patiemment son réveil et s'amuse en observant un petit orvet enveloppé dans ses mains. C'est une œuvre qui vient de ma grande admiration pour la Vénus de Dresde de Giorgione, et pour mon intérêt pour l'iconographie de la Vénus endormie, c'est-à-dire la célébration de la beauté inerte, pure et spontanée, la promesse de l'éveil et, dans ce cas, du développement et de la maturation. »

« Venere dormiente» (« Vénus endormie »), 2020 - Encre, tempera et collage sur papier d'art Fabriano 300g/m

Liste des finalistes du Luxembourg Art Prize 2020

Monika Bulaj

▹ 54 ans, Italie & Pologne. Photographie.
2ème participation
« Mon travail porte sur les minorités en danger, les nomades et les pèlerins. Je cherche des lieux qui font office de ponts situés aux frontières culturelles et spirituelles, au carrefour de minorités oubliées, relatant les croyances et traditions des plus faibles, leur résistance fragile ainsi que leur ouverture au dialogue. »

« Le bateau. Sierra Leone », 2020. Impression sur papier Hahnemühle. Dimension variable.

Ann Carrington

▸ 58 ans, Royaume-Uni. Sculpture.
« Mes sculptures racontent des histoires avec les objets du quotidien, l’utilisation d’objets trouvés et variés étant un élément fondamental de mon travail. Mes bouquets de fleurs métalliques forment un memento mori des temps modernes ».

« Boule de neige à Delft », 2020. Cette œuvre est fabriquée à partir de cuillères soudées et brasées ainsi que de couverts en métal. 73x58x58cm (29 x 23 x 23 in.)

Sara Genn

▸ 48 ans, Canada (British Columbia) & USA (Californie). Peinture
« Selon les principes de l’esthétique japonaise du wabi-sabi, les objets et les expériences gagnent en beauté lorsqu’ils évoquent un sentiment de désir spirituel. Ces peintures aspirent également à offrir un lieu de plaisir visuel avec des objets qui occupent l’espace de façon à brouiller les signifiants de genre, d’art et de monuments. »

« La lune m’a réveillé quinze fois », 2020. Acrylique sur toile dans des cadres d’artiste. 155 x 485 cm (61.5 x 191 in.)

Dieudonné Gottfried Zola

▸ 23 ans, Congo (Kinshasa). Peinture
« Mon travail se concentre sur la mise en exergue des minorités visibles, des altérités ainsi que le corps et son rapport à l’espace. La représentation du corps dans cette dualité qui l’englobe ; entre vulnérabilité et véhémence ».

« Florian », 2020 - Huile sur toile - 89x146 cm (35 x 57 in.)

麻由美 井上 (Mayumi Inoue)

▸ 32 ans, Japon. Techniques mixtes
« Dans le cadre de ma démarche, les cheveux perdus par les malades du cancer à cause de leur traitement sont collectés, puis tissés sous forme d’œuvres d'art qui leur donnent une seconde vie. Les souvenirs de chacun sont tissés dans les cheveux qui deviennent des preuves d’existence, des symboles de vie. »

« Thread of Life (Fil de vie) - Fabienne #2 », 2020 - Tissage de cheveux - 29.5x29.5 cm (11.6 x 11.6 in.)

Daniela Romanesi

▹ 44 ans, Brésil. Photographie.
2ème participation
« Je m’exprime à travers la macrophotographie de la nature. Cette technique représente un trait de ma personnalité : la curiosité. Après avoir pris cette photo, je me suis sentie comme délivrée de mes angoisses provoquées par la crise cardiaque de mon mari dont il est aujourd’hui rétabli. »

« Arterial IX », 2016 - Photographie imprimée sur papier - 90x60 cm (35 x 24 in.)

Lionel Sabatté

▸ 44 ans, France. Techniques mixtes
« La sphère du vivant ainsi que les transformations de la matière dues au passage du temps se retrouvent au coeur de mon travail. Je récolte des matériaux qui portent en eux la trace d’un vécu : poussière, cendre, charbon, peaux mortes, souches d’arbres... Ces éléments sont combinés de manière inattendue et des œuvres sont ainsi créées ».

« Fortune rouge et sous cutanée », 2019 – Huile sur toile. 130x130cm (51 x 51 in.)

Julian Semiao

▸ 23 ans, France. Peinture.
2ème participation.
« Autant influencé par la force de l’art brut que par la vitalité du néo expressionnisme et de la figuration libre, je puise mes sources d’inspiration dans un art pop, spontané et engagé. Je montre ma vision d’une société contemporaine toujours en mouvement. »

« L'exil », 2019 - Acrylique sur toile. 190x165cm

Tim Smith

▸ 41 ans, Canada (Manitoba). Photographie
« J’ai construit des relations de confiance avec les communautés huttérites du Canada occidental au cours des dix dernières années. Leur culture continue d’être préservée grâce à leur séparation délibérée avec la société dominante et leur système d’auto-suffisance monétaire. Ils représentent peut-être la meilleure tentative réussie de vie en communauté de l’histoire moderne. L’œuvre sélectionnée est le portrait de Justin après son deuxième jour d’abattage de milliers de poules pondeuses. Le travail est dur et la plupart des membres aptes de la colonie doivent participer. »

« Portrait de Justin Hofer », 2015. Photographie numérique. Dimension variable.

Marc David Spengler

▸ 24 ans, Allemagne. Peinture
« Je me concentre sur des illustrations et des compositions abstraites. Mon approche créative consiste à créer des mondes abstraits via le processus de peinture spontanée. Chacune de mes images est créée sans dessin au crayon à papier, car la première esquisse est généralement la meilleure et doit donc devenir l'image finale. Cette approche fait de moi à la fois un créateur et un observateur. »

« Sans titre », 2020 - Acrylique sur papier . 25x36cm (10 x 14 in.)

Anibal Vallejo

▸ 44 ans, Colombie. Peinture
« Je m’intéresse avant tout aux fondamentaux de la peinture : la couleur, la forme, la composition, le geste et la surface. Dans l’œuvre sélectionnée, le dessin brodé à la main exorcise mon processus créatif qui dure des heures, des jours, presque comme un mantra qui complète le langage pictural en donnant une troisième dimension au tableau. »

« Sans Titre, #537 », 2018. Acrylique et broderie à la main sur toile. 200x150cm (79 x 59 in.)

Liste des finalistes du Luxembourg Art Prize 2019

Fosca Boggi

▸ 58 ans, Italie, commerçante
Inspiration: Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat

« Pony Rock », 2018, Technique de moulage, entièrement en céramique vernie et assemblée sans utilisation de colle, donc entièrement démontable, 52 x 65 x 38 cm (20 x 26 x 15 in.)

Sara Bomans

▸ 37 ans, Belgique, Enseignante en arts plastiques
Inspiration: Frida Kahlo, Louise Bourgeois, Sophie Calle, Hans Op de Beeck, Michael Borremans, Rinus van de Velde

« I used to be sexy #5 », 2018, Cheveux humains cousus sur du papier paraffiné, 32 x 26,7 cm (12.5 x 10.5 in.)

Jenna Hobbs

▹ 34 ans, Canada (Alberta), Mère de famille
Inspiration: Norman Rockwell, Sally Mann, Kirsten Lewis, Joy Prouty

« Mama tried », 2019, Photographie, 57 x 84 cm (22 x 33 in.)

Yannick Ilito Betofe

▸ 28 ans, Belgique & Congo (Kinshasa)
Inspiration: Caravaggio, Francis Bacon, Jenny Saville, Lucian Freud, Marlene Dumas, Berlinde de Bruyckere, Jérôme Zonder, Leonard Cohen, Sarah kane, Henri Michaux, Andrei Tarkovsky, Tomas Tranströmer, Fabienne Verdier

« Ida », 2015, Acrylique sur papier, 107 x 126,5 cm (42 x 50 in.)

Clay Johnson

▸ 55 ans, USA (Wyoming)
Inspiration: Agnes Martin, Brice Marden, Diego Velázquez, Edgar Degas, Frank Auerbach, Franz Kline, Kasimir Malevich, Mark Rothko, Pablo Picasso, Paul Klee, Rembrandt Harmenszoon van Rijn, Richard Diebenkorn, Richard Serra, Vincent van Gogh, Willem de Kooning, Édouard Vuillard, Robert Natkin

« Box Out », 2019, Acrylique sur panneau d’aluminium, 122 x 122 cm (48 x 48 in.)

Martin Lyonnet

▸ 31 ans, France
Inspiration: Aaron Siskind, Daniel Buren, Egon Schiele, Jean-Michel Basquiat, Pablo Picasso, Jacques Villeglé, Chaïm Soutine, Oscar Munoz, Carlos Cruz-Diez

« 10h44 », 2019, Peinture et collage, 161 x 114 cm (63 x 45 in.)

Adele Razkövi

▸ 41 ans, Autriche
Inspiration: Eadweard Muybridge, Leonardo da Vinci, Art Brut, Eduardo Roca, Frederique Edy

«Intelligence collective », 2018, fil de fer et grilles métalliques, dimensions variables

Jon Setter

▸ 29 ans, Australie (New South Wales) & USA (Michigan)
Inspiration: Aaron Siskind, Bernd and Hilla Becher, Ellsworth Kelly, Michael Wolf, Piet Mondrian, Richard Diebenkorn, Stephen Shore, Thomas Struth, Yoshinori Mizutani, Andrea Grutzner, Todd Eberle, Gerry Johansson

« An Intersection of Lines and Colours », 2018, Photographie, 130 x 90 cm (51 x 35 in.)

Izumi Ueda Yuu

▸ 71 ans, Japon & Portugal
Inspiration: Christian Boltanski, Claes Oldenburg, Kiki Smith, Louise Bourgeois, Philip Guston

« The Passage », 2019, Encre Sumi sur papier, 198 x 210 cm (78 x 83 in.)

Duncan Wylie

▸ 44 ans, Royaume-Uni & Zimbabwe
Inspiration: David Hockney, El Greco, Georg Baselitz, Gerhard Richter, Howard Hodgkin, Willem de Kooning, Gordon Matta Clark, Robert Smithson

« Undercurrent (Johannesburg/Londres) », 2018, Huile et alkyde sur toile, 171 x 220 cm (67 x 87 in.)

Jenny Ymker

▸ 50 ans, Pays-Bas
C’était sa 3ème candidature au Luxembourg Art Prize
Inspiration: Cindy Sherman, Francesca Woodman, Grayson Perry, Louise Bourgeois

« Vervlogen (Bygone) », 2018, Tapisserie tissée selon Gobelins, laine et coton, 193 x 291 cm (76 x 114 in.)

Liste des finalistes du Luxembourg Art Prize 2018

Tsuyu Bridwell

▹ 51 ans, Japon & France
Inspiration : Alexander Calder, Andy Goldsworthy, Edward Hopper, Gabriel Orozco, Henri Matisse, Jean-Michel Othoniel, John Baldessari, Rembrandt Harmenszoon van Rijn

« Onde », 2018. Papier coton, encre, cristaux de Swarovski, feuilles d'argent massif. 70 x 210 cm (28 x 83 in.)

Lúcia Costa

▹ 57 ans, Brésil
Spécialité : Peinture acrylique
Inspiration : El Lissitzky, Kazimir Malevich, M. C. Escher, Theo van Doesburg, Vik Muniz, Vincent van Gogh

« Tons de azul » («Nuances de bleu »), 2016. Acrylique sur toile. 160 x 120 cm (63 x 47 in.)

Alexis Couzino

▸ 26 ans, Canada (Québec)
Inspiration : Damien Hirst, David LaChapelle, Jeff Koons
Spécialité : Performance, photographie, média imprimé.

« Mirages 5 », 2018. Performance, photographie, collages numériques, média imprimé. 152 x 102 cm (60 x 40 in.)

Anna Herrgott

▸ 35 ans, Allemagne
Inspiration : Orlan, Vanessa Beecroft

« Marquardt », 2015. Clous et ficelle sur impression photo. 45 x 35 cm (18 x 14 in.) x 3 panneaux. Edition 3/3

Shawn Huckins

▸ 34 ans, USA (Colorado)
Spécialité : Peinture
Inspiration : David Hockney, Edward Ruscha, George Caleb Bingham, Gilbert Stuart, John Singleton Copley, Richard Estes, Wayne Thiebaud

« Nothing Rhymes With Orange (George Washington, White House Art Collection Erasure No. 5) » (« Rien ne rime avec Orange (George Washington, Collection d’art de la Maison Blanche, Effacement N° 5) »), 2018. Acrylique sur toile. 81 x 66 cm (32 x 26 in.)

Hanna Margetson-Rushmore

▸ 22 ans, Royaume-Uni & USA
Inspiration : Agnes Martin, Eva Hesse, On Kawara, Sol LeWitt
Spécialité : Dessin sur papier

« Mark Field », 2018. Dessin sur papier Strathmore, stylo. 56 x 76 cm (22 x 30 in.)

Noah James Saunders

▹ 38 ans, USA (Georgie)
Spécialité : sculpture en fil métallique
Inspiration : Alexander Calder, Henri de Toulouse-Lautrec, Pablo Picasso

« Your Muse is a Bitch » (« Ta muse est une salope »), 2017. Sculpture en fil de fer, fil d’acier galvanisé, treillis métallique. 122 x 132 x 5 cm (48 x 52 x 2 in.)

Eugenio Schirone

▸ 17 ans, Italie
Inspiration : Hieronymus Bosch, Paolo Uccello
Spécialité : Photographie numérique

« L'Eterno E Il Temporale » (« L’Éternel Et Le Temporaire »), 2018. Photographie numérique sur papier. 40 x 186 cm (16 x 73 in.). Triptyque

Ritu Binhay Sinha

▸ 42 ans, Inde
Inspiration : Edvard Munch, Louise Bourgeois, Tracey Emin
Spécialité : Peinture sur papier et technique mixte

« My first day in this world (Set of 16 pieces) » (« Mon Premier Jour Dans Ce Monde »), 2018. Peinture, tricot et éléments divers sur papier. 38 x 28 cm (15 x 11 in.) x 16 pièces

Ludovic Thiriez

▹ 34 ans, Hongrie & France
Inspiration : Adrian Ghenie, Albert Oehlen, Cecily Brown, Gerhard Richter, Marlene Dumas, Maurizio Cattelan, Michaël Borremans, Neo Rauch, Peter Doig

« The boy from the neighborhood » (« Le garçon du voisinage »), 2018. Acrylique, encre, huile sur toile de lin. 140 x 170 cm (55 x 67 in.)

Géraldine Tobé

▸ 26 ans, République Démocratique du Congo (Kinshasa)
Inspiration : Christian Boltanski

« Sans titre », 2018. Peinture et fumée sur toile. 200 x 190 cm (79 x 75 in.)

Wen Meng-Yu (温孟瑜)

▸ 31 ans, Taïwan
Inspiration : David Hockney, Peter Doig, René Magritte

« This Day » (« Ce Jour »), 2017. Acrylique sur toile, sérigraphie. 100 x 80 cm (39 x 31 in.)

Liste des finalistes du Luxembourg Art Prize 2017

Maria Eugenia Gamiño Cruz

▸ 56 ans, Mexique
Spécialité : Sculpture
Inspiration : Alexander Calder, Andy Goldsworthy, Anthony Caro, Antony Gormley, Carl Andre, Christo & Jeanne-Claude, Gabriel Orozco, Joseph Beuys, Louise Bourgeois

« Encuadre De Distintos Tiempos » (Cadre Représentant Différents Moments), 2014, Techniques mixtes (bois, rondelles et branches). 93 cm x 114 cm x 16 cm (37 x 45 x 6 in.)

Severija Inčirauskaitė-Kriaunevičienė

▸ 40 ans, Lithuanie
Spécialité : Sculpture en broderie en point de croix sur métal
Inspiration : Banksy, Jeff Koons, Joseph Beuys, Louise Bourgeois

« Donald Bubble Gum », 2016. Perçage, soudure, broderie en point de croix, 4 vieux seaux en métal, coton, divers papiers de chewing-gum sous cadre en verre. 120 cm x 600 cm x 40 cm (47 x 236 x 16 in.)

Jarik Jongman

▸ 55 ans, Pays-Bas
Spécialité : Peinture
Inspiration : Adrian Ghenie, Anselm Kiefer, Peter Doig

« It’s Gonna be Great, it’s Gonna be Fantastic » (« Ça va être génial, ça va être fantastique »), 2017. Huile, acrylique, goudron, plâtre et feuilles d’or sur panneau. 180 x 244 cm (71 x 96 in.)

Vladimir Kartashov (Владимир Карташов)

▸ 20 ans, Russie
Spécialité : Peinture à l’huile
Inspiration : Diego Rivera, El Greco, Giorgio de Chirico

« Фантомы прошедших эпох » (« Fantasmes d'époques passées »), 2016. Huile sur toile. 160 x 120 cm (63 x 47 in.) 160 × 123.5 cm

Jennifer Krause Chapeau

▸ 55 ans, USA (New-Jersey)
Inspiration : Alice Neel, Anselm Kiefer, Chantal Joffe, Eric Fischl, Fairfield Porter, George Bellows, Gerhard Richter, Gustave Caillebotte, Gustav Klimt, John Singer Sargent, Lois Dodd, Neil Welliver, Rackstraw Downes, Vincent van Gogh, Yvonne Jacquette

“Colza Field II” (« Champ de Colza II »), 2015. Huile sur toile. 66 x 87 cm (26 x 34 in.)

Jeppe Lauge

▸ 37 ans, Danemark & Pays-Bas
Spécialité : Peinture
Inspiration : Adrian Ghenie, David Hockney, Peder Severin Krøyer, Peter Doig

“Rolling hills” (« Collines »), 2017. Huile sur toile, 190 x 230 cm (75 x 91 in.)

Sali Muller

▸ 36 ans, Luxembourg
Spécialité : Installation, Sculpture
Inspiration : Mona Hatoum, Tracey Emin

« Verschiebung der Wirklichkeit » (Changement de réalité), 2017. Miroir et encadrement coupé. 102 x 98 x 4 cm (40 x 39x 2 in.)

Alexandra de Pinho

▸ 40 ans, Portugal
Spécialité : Tissus, lignes cousues en fil et aquarelle sur papier
Inspiration : Ellen Gallagher, Louise Bourgeois, Lygia Clark, Magdalena Abakanowicz, Robert Rauschenberg, Shirin Neshat

« Cartas Dispersas I » (« Lettres dispersées I »), 2017. Tissus, lignes cousues et aquarelle sur papier. 50 x 100 cm (20 x 39 in.)

Steeven Salvat

▹ 26 ans, France
Spécialité : Dessin au Rotring et à l’encre de Chine sur papier, façon gravure ancienne
Inspiration : Albrecht Dürer, Gustave Doré, Jean Auguste Dominique Ingres, Leonardo da Vinci

« Mentonapodes», 2017. Rotring et encre de chine sur feuille Canson patinée avec du thé noir. 29 x 41 cm (11 x 16 in.)

René Seifert

▸ 36 ans, Allemagne
Inspiration : Gerhard Richter, Jackson Pollock, Pierre Huyghe, Rosemarie Trockel, Paul Klee, Alexander McQueen, Sterling Ruby, Christopher Wool, Autechre, Superflex, Santiago Sierra, Allan Turing, Immanuel Kant, Husserl, Wittgenstein, John Berger, Marcuse, Hannah Ahrendt, Foucault, Bourdieux, Einstein, Hawking Uvm

« TRA n CE (4) », 2016. Laque sur film polyester transparent & aluminium. 180 x 135 cm (71 x 53 in.)

Lalula Vivenzi

▹ 31 ans, Colombie & Italie
Spécialité : Photographie
Inspiration : Andy Warhol, Frida Kahlo, M. C. Escher, Marina Abramović, Sandro Botticelli, Yayoi Kusama

« Fosa común » (« Fosse commune »), 2016. Photographie numérique. Edition 1/3. 106 x 150 cm (42 x 59 in.)

Muhammad Z Zaman

▹ 26 ans, USA (New-Jersey)
Spécialité : Peinture & calligraphie
Inspiration : Jackson Pollock, Mark Rothko

« Darkness and Light » (« Obscurité et lumière »), 2016. Acrylique sur toile. 91 x 61 cm (36 x 24 in.)

Liste des finalistes du Luxembourg Art Prize 2016

Alexei A. Izmaylov

▸ 31 ans, Russie & Royaume-Uni
Spécialité : Techniques mixtes
Inspiration : Asger Jorn, Cy Twombly, Donald Judd, Edward Ruscha, Erwin Wurm, Francis Bacon, Franz West, Guy Bourdin, Hans Haacke, John Baldessari, Juergen Teller, Marcel Duchamp, Marlene Dumas, Ryan McGinley, Sarah Lucas, Thomas Ruff

« Untitled (Fig. 2) », 2016, Technique mixte sur toile, 120 x 100 cm, Unique

Renata Franzky

▹ 47 ans, Allemagne
Spécialité : Peinture
Inspiration : Anselm Kiefer, Caravaggio, El Greco, Lucian Freud, Maria Lassnig, Max Beckmann

« Anuntiatio en Supermercado », 2016, Acrylique sur toile, 170 x 135 cm, Unique

Jaeyeol Han

▸ 33 ans, Corée du Sud
Spécialité : Peinture
Inspiration : Jenny Saville, Paul Cézanne, Peter Paul Rubens, Willem de Kooning

« Passersby, Unmask », 2013, Huile sur toile, 91 x 73 cm, Unique

John Haverty

▸ 29 ans, Etat-Unis (Massachusetts)
Spécialités : Peinture, dessin
Inspiration: Dieric Bouts, Hieronymus Bosch, Salvador Dalí

« Circus », 2015, Série « Gangrene », Stylo et aquarelle sur papier, 120 x 120 cm, Unique

Bartosz Kołata

▸ 37 ans, Pologne & Irlande
Spécialité : Peinture
Inspiration: Ambrosius Holbein, Andrzej Wróblewski, David Hockney, Jan van Eyck, Marlene Dumas

« Chandelier », 2016, Huile sur toile, 60 x 60 cm, Unique

Maurice Mbikayi

▸ 42 ans, République Démocratique du Congo & Afrique du Sud
Spécialités : Vidéo, sculpture
Inspiration : Joseph Beuys, Louise Bourgeois, Marcel Duchamp, Yinka Shonibare

« Web Jacket », 2015, Vidéo numérique, 9 minutes, Edition 5 + 3 épreuves d'artiste

Graciana Piaggio

▹ 45 ans, Argentine
Spécialité : Photographie
Inspiration : Adriana Lestido, Frank Auerbach, Hiroshi Sugimoto, Joel Meyerowitz, Josef Sudek, Minor White, Nicolas de Staël, Richard Diebenkorn, Rinko Kawauchi, Sally Mann, Willem de Kooning

« The burden of time», 2006-2016, 20 impressions fine-art sur papier baryté, 40 x 60 cm chaque, 200 x 350 cm l’ensemble, Edition 12

Jose Sierra Vega

▸ 26 ans, Colombie
Spécialité : Photographie
Inspiration : Felix Gonzales-Torres, George Platt Lynes, Gilbert & George, Marcel Duchamp, Nan Goldin, Robert Mapplethorpe, Wilhelm von Gloeden

« Sans titre », 2016, Autoportrait, Impression fine-art sur papier baryté, 100 x 80 cm, Unique

Melissa Vandenberg

▸ 38 ans, Etats-Unis (Kentucky)
Spécialité : Sculpture
Inspiration : Carrie Mae Weems, Lorna Simpson, Louise Bourgeois, Shirin Neshat, Yinka Shonibare

« Sink or Swim: Family Style », 2012, Gilets de sauvetage, drapeaux américains, support en bois, 122 x 43 x 61 cm, Unique

Simon Vienne

▸ 24 ans, France
Spécialité : Photographie
2ème candidature au Luxembourg Art Prize (2015, 2016)
Inspiration: Andreas Gursky, Gregory Crewdson, Henri Cartier-Bresson, Hiroshi Sugimoto, Josef Koudelka, Peter Lindbergh, Philippe Halsman, Sebastião Salgado, Stephen Shore, Steve McCurry, Vivian Maier, William Klein, Willy Ronis

« Soccer Time », 2015, Impression fine-art sur papier baryté, Edition 3

Liste des finalistes du Luxembourg Art Prize 2015

June Allen

▸ 52 ans, franco-américaine. Née aux États-Unis. Vit en France

« Triptych », 2015, Cut-up d’écriture au sujet du processus créatif, recomposé au hasard, collé derrière papier calque, posé entre deux verres, 67 x 29 cm (3 panneaux)

Frédéric Blaimont

▸ 67 ans, Français. Né et vit en France.

« La mère de famille », 2014, Huile sur toile, 120 x 120 cm

Xavier Drong

▸ 44 ans, Français. Né en Belgique, vit en France.

« DTR_02 », 2014, Acrylique et huile sur toile, 195 x 162 cm

Michel Fouarge

▹ 42 ans, Luxembourgeois. Né et vit au Grand-Duché de Luxembourg

« Création du Monde », 2014, Tirage photographique avec finition Diasec, Edition 1/3, 50 x 50 cm

Albert Janzen

▸ 26 ans, Allemand. Né en Russie, vit aux Pays-Bas

Sans Titre, 2015, 5 feutres noirs sur tableau blanc (œuvre éphémère photographiée avant destruction), Impression sur Forex, Edition 1/1, 150 x 200 cm

Natalie Lamotte

▸ 50 ans, Française. Née et vit en France.

« 2013-T19 », 2013, Acrylique sur toile, 250 x 185 cm

Herrel

▹ 44 ans, Français. Né et vit en France.

« Nuances », 2015, Marbre statuaire de Carrare (qualité Michelangelo) travaillé en taille directe & socle en métal, 130 x 50 x 45 cm

Assaf Matarasso

▸ 31 ans, Israëlien. Né en Israël, vit en France.

« Scars- Madeleine», 2015, Tirage photographique sur papier fine art baryté Hahnemuhle 315 g, Edition 2/6, 90 x 60 cm

Dany Mayer

▹ 64 ans, Français. Né et vit en France.

Sans Titre, 2009, Peinture émaillée sur tôle d’acier galvanisée, perforée de 18.000 trous environ et sculptée, 200 x 100 cm

Américo Prata

▸ 56 ans, Portugais. Né au Mozambique, vit au Portugal.

« So What #21 », 2015, Charbon et acrylique sur toile, 150 x 100 cm

Sophie Rambert

▹ 45 ans, Française. Née et vit en France.

« Chute #17 », 2014, Pierre noire sur papier, 130 x 93 cm

Yannick Shroeger

▸ 18 ans, Luxembourgeois. Né et vit au Grand-Duché de Luxembourg.

« My hunger », 2015, Crayon sur papier, 32 x 21,5 cm